Irian Jaya
La piste d’atterrissage est rendue aux Papous, à leurs chèvres et à leurs chiens.
On est bien loin de l’Indonésie à laquelle appartient l’Irian Jaya. Ici, les visages ont changé, les peaux sont franchement noires et les cheveux crépus ; des dents intensément blanches sur des rires sonores ; des mains rugueuses qui serrent les nôtres en les secouant lentement de haut en bas et qui ne les
lâchent plus…
Le choc est à venir en sortant du bâtiment qui sert d’aéroport.
Des corps vêtus de leur seule peau noire et brillante comme du cuir et d’un étui pénien maintenu à la taille déambulent autour d’un petit marché couvert qui fait l’angle de la rue
en terre battue.
Wamena, Irian Jaya,
août 1997