Amazonie
Entrer dans Manaus est aussi compliqué que d’y accoster.
Il fallait bien s’imaginer que le bateau sur lequel on avait navigué ne pouvait pas arriver dans un port de tourisme : les marchandises d’abord ! pas de passerelle pour atteindre le quai, avoir de grandes jambes et devoir sauter pour s’extraire du rafiot et atterrir entre les camions prêts à charger ou décharger, qui manœuvrent entre les bittes, les cordages et les voyageurs un peu saoulés de quatre jours de fleuve.
On est loin des gares maritimes des voix d’hôtesses.
C’est plutôt coups de klaxons intempestifs et engueulades pour ceux qui sont au milieu
des manœuvres...
Mais comme c’est en portugais et que je ne comprends pas le portugais, je ne suis pas atteinte par les insultes…
Manaus, Amazonie,
12 avril 2010
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Habitants du fleuve
Le quai est toujours grouillant de vendeurs de tout.
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Au long du fleuve
L’Amazone frappait comme une furie dans le noir de la nuit.
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Trafic flottant
Le gigantisme est aussi dans ce que les hommes ont conçu pour pouvoir vivre là.
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Chargement à Puerto Velho
Le chargement a horreur du vide.
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Trans-amazonienne
Un camion tracte le bus à reculons pour le mettre face au pont.