Accueil Geneviève Laffitte, un regard parmis d’autres

Peuple Darde

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C’est en longeant l’Indus, où par plaques la neige n’a pas eu le temps de fondre, que se trouvent quelques villages et hameaux
des Dardes.

À cette altitude, l’environnement à la fois minéral et agricole tient du paradoxe.
  La culture des légumes et des abricotiers côtoie celle des fleurs qui jouent un rôle essentiel dans la confection des coiffures, l'identité du peuple Darde.  

Des incertitudes sur leurs éventuelles origines aryennes donnent aux habitants des raisons de se sentir différents des autres ladakhis, bien que bouddhistes eux aussi.
  Est-ce les longues périodes hivernales qui les isolent de tout qui les rendent aussi chaleureux et prompts au partage ?

Au-delà de Dha, la route est militaire et mène à la ligne de cessez-le-feu entre l’Inde
et le Pakistan.
  Plus haut, les deux armées se font face et s’affrontent régulièrement à 7500 m d’altitude.

Dha, Ladakh,
juillet 1996

 

Les femmes ne portent pas ces parures uniquement pour les fêtes.
On peut en apercevoir d'aussi belles travaillant dans les jardins.

Dha, Ladakh, 1996

 

Des bijoux raffinés
ornent les vêtements faits
de tissus grossiers.
Ils constituent une partie des biens de la femme, qu'elle conserve si elle se sépare de son mari à qui elle doit rendre tout ce qu'il a donné à sa famille au moment du mariage.

Dha, Ladakh, 1996

 

Le grand manteau
est maintenu fermé
par une large ceinture
de laine, en général tissée
par les hommes.

Skurbuchen, Ladakh, 1996

 

Les turquoises des colliers sont ramassées dans
les rivières; elles sont travaillées et montées
en bijoux.

Dhumkhar, Ladakh, 1996

 

Les enfants ne dérogent pas à la coutume
du port des coiffes caractéristiques.

Ladakh, 1996

 

Comme dans bien
de sociétés, la hotte
est multifonction...

Skurbuchen, Ladakh, 1996

 

De longues tresses,
à partir des tempes,
sont prolongées par des tresses de chanvre et nouées entre elles dans
le bas du dos.

Beama, Ladakh, 1996

 

L'isolement des hameaux ne facilite pas une scolarisation régulière
des enfants, surtout des
plus jeunes.

Brama, Ladakh, 1996

 

La classe se fait dehors sous le préau quand
il fait beau.
Leçon de lecture.

Brama, Ladakh, 1996

 

L'école du village reçoit les enfants des hameaux qui sont parfois très éloignés.
D'où, pour les enfants chargés de leur cartable et de leur repas, des trajets à pied longs et difficiles, surtout l'hiver. .

Brama, Ladakh, 1996

 

Le port des bijoux :
détail de l'élégance
et de la beauté
des femmes Dardes.

Dumkar, Ladakh, 1996

 

Traditionnellement,
les hommes portent
fleurs et bijoux...

Dha, Ladakh, 1996

 

Instant de repos
à l'ombre des abricotiers.

Dha, Ladakh, 1996

 

La peau de chèvre constitue le manteau dans l'habillement des femmes.
C'est aussi une excellente couverture pour dormir.

Dha, Ladakh, 1996

 

Rencontre d'enfants à la sortie d'une école.

Hanu, Ladakh, 1996

 

La couleur orange vif du seul élément floral séché, le Monthu Tho, se conserve près de dix ans.
C'est l'emblème des Dardes.

Dha, Ladakh, 1996

 

Incontournables boucles d'oreilles, colliers
et Monthu Tho.

Dha, Ladakh, 1996

 

Les femmes portent
une longue tunique, toujours agrémentée
de bijoux rutilants et
de colliers colorés.

Dha, Ladakh, 1996

 

Le filage de la laine de mouton (ici) est pratiqué indifféremment par les femmes et les hommes, alors que le filage du duvet des chèvres pashmina est réservé aux femmes et se fait à la main au rouet.

Skurbuchen, Ladakh, 1996

 

Chaînettes et grelots, rubans et tissus brodés
de perles enjolivent
la coiffure.

Dha, Ladakh, 1996

 

... mais aussi, la beauté
et le raffinement,
l'harmonie des couleurs
et des espèces.
L'élégance en plus.

Dha, Ladakh, 1996