Maisons des Toradjas
Arriver à l’île de Célèbes, c’est mettre les pieds sur l’une des innombrables îles d’Indonésie ; mon objectif est d’aller chez les Toradjas, peuple de montagnards, longtemps coupé du monde et en partie épargné par les missionnaires hollandais.
On quitte la ville et très vite les routes deviennent des chemins pleins d’ornières et le chauffeur préfère allonger le trajet en faisant un détour pour ne pas s’embourber. Le relief est montagneux et verdoyant et, sur les flancs pentus, les scintillements du ciel jouent dans les miroirs que leur offrent les rizières qui s’étalent à perte de vue.
Quand la voiture s’arrête, c’est l’architecture particulière des maisons qui m’indique que nous sommes arrivés dans un village Toradja : des constructions hors-sol, des façades décorées de dessins stylisés et de cornes de buffles… mais, surtout, des maisons aux toits surprenants.
Rantepao, Île des Célèbes, Indonésie,
juillet 1997
Des structures au-dessus des arbres : les toits des maisons enfouies dans
la végétation.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
Débordement des toitures.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
Dans les villages,
les maisons et les greniers
à riz se font face
et sont construits
de part et d'autre d'une allée centrale.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
Le tongkonan est la maison toradja. L'isolement de certaines maisons révèle l'appartenance à une certaine caste de la société.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
Deux interprétations ont cours pour expliquer la forme des toits:
- évocation des bateaux qui ont amené les ancêtres à Célèbes ;
- évocation des cornes de buffle, animal de premier rang dans la vie et la mort des Toradjas.
Île des Célèbes,
Indonésie, 1997
Vieille habitation et échafaudage en bambous pour la construction
d'une maison.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
Grenier à riz.
Toutes les constructions sont sur pilotis pour protéger les habitants et les réserves des animaux et des inondations lors des pluies tropicales.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
Maison ancienne
au toit de bambous envahis de végétation et à l'architecture compliquée avec des galeries autour des pilotis.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
Alignement de greniers
à riz.
Ces édifices servent aussi à entreposer du matériel et d'autres réserves.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
Construction d'un grenier à riz et échafaudage de part et d'autre de la toiture.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
Un abri? peut-être une boîte à lettres?
(51 th Indonesia Merdeka :
51 ème anniversaire de l'Indépendance de l'Indonésie)
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
Les toits qui s'élèvent vers le ciel abritent des pignons décorés par des artistes.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
Décoration du plafond sous les pilotis.
Frise illustrant la vie partagée entre l'homme
et le buffle.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
Dominance de rouge et de noir, de blanc et de jaune.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
Des créations originales, signature des artistes.
La couleur bleue est rarement utilisée.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
Une constante cependant dans les représentations :
la symbolique du buffle.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
Le coq est l'image du courage et représente le sens de la justice.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
Cette riche décoration du pignon et des poteaux laisse imaginer la créativité des artistes.
Sur la façade en fond,
une proposition de lecture
de la mythologie des
Toradjas : le buffle,
les oiseaux, les poulets,
les coqs, les singes.
Le poteau le plus
massif supporte une
tête de buffle.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
Cornes de buffles et mâchoires de cochons, autant d'animaux sacrifiés au moment des funérailles.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
Une effigie d'ancêtre figure parfois parmi
les restes des animaux sacrifiés.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
Les décorations obéissent à des lois de castes ; certaines obligent les vivants à honorer
les sept générations qui
les ont précédés.
Le nombre de cornes indique la richesse et impose la respectabilité.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
Tongkonan ancien, toiture restaurée en tôle, mais traces évidentes de funérailles pratiquées.
Le geste de l'habitant traduit la complicité entre l'homme et le buffle.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
La tête du buffle, parée
de vraies cornes, a une place privilégiée à l'entrée
des maisons.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
Les ouvertures sont nombreuses, étroites mais elles peuvent laisser passer deux têtes d'enfants dans le décor.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
-
Des structures au-dessus des arbres : les toits des maisons enfouies dans
la végétation.Île des Célèbes, Indonésie, 1997
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Débordement des toitures.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
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Dans les villages,
les maisons et les greniers
à riz se font face
et sont construits
de part et d'autre d'une allée centrale.Île des Célèbes, Indonésie, 1997
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Le tongkonan est la maison toradja. L'isolement de certaines maisons révèle l'appartenance à une certaine caste de la société.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
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Deux interprétations ont cours pour expliquer la forme des toits:
- évocation des bateaux qui ont amené les ancêtres à Célèbes ;
- évocation des cornes de buffle, animal de premier rang dans la vie et la mort des Toradjas.Île des Célèbes,
Indonésie, 1997 -
Vieille habitation et échafaudage en bambous pour la construction
d'une maison.Île des Célèbes, Indonésie, 1997
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Grenier à riz.
Toutes les constructions sont sur pilotis pour protéger les habitants et les réserves des animaux et des inondations lors des pluies tropicales.Île des Célèbes, Indonésie, 1997
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Maison ancienne
au toit de bambous envahis de végétation et à l'architecture compliquée avec des galeries autour des pilotis.Île des Célèbes, Indonésie, 1997
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Alignement de greniers
à riz.
Ces édifices servent aussi à entreposer du matériel et d'autres réserves.Île des Célèbes, Indonésie, 1997
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Construction d'un grenier à riz et échafaudage de part et d'autre de la toiture.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
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Un abri? peut-être une boîte à lettres?
(51 th Indonesia Merdeka :
51 ème anniversaire de l'Indépendance de l'Indonésie)Île des Célèbes, Indonésie, 1997
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Les toits qui s'élèvent vers le ciel abritent des pignons décorés par des artistes.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
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Décoration du plafond sous les pilotis.
Frise illustrant la vie partagée entre l'homme
et le buffle.Île des Célèbes, Indonésie, 1997
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Dominance de rouge et de noir, de blanc et de jaune.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
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Des créations originales, signature des artistes.
La couleur bleue est rarement utilisée.Île des Célèbes, Indonésie, 1997
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Une constante cependant dans les représentations :
la symbolique du buffle.Île des Célèbes, Indonésie, 1997
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Le coq est l'image du courage et représente le sens de la justice.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
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Cette riche décoration du pignon et des poteaux laisse imaginer la créativité des artistes.
Sur la façade en fond,
une proposition de lecture
de la mythologie des
Toradjas : le buffle,
les oiseaux, les poulets,
les coqs, les singes.
Le poteau le plus
massif supporte une
tête de buffle.Île des Célèbes, Indonésie, 1997
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Cornes de buffles et mâchoires de cochons, autant d'animaux sacrifiés au moment des funérailles.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997
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Une effigie d'ancêtre figure parfois parmi
les restes des animaux sacrifiés.Île des Célèbes, Indonésie, 1997
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Les décorations obéissent à des lois de castes ; certaines obligent les vivants à honorer
les sept générations qui
les ont précédés.
Le nombre de cornes indique la richesse et impose la respectabilité.Île des Célèbes, Indonésie, 1997
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Tongkonan ancien, toiture restaurée en tôle, mais traces évidentes de funérailles pratiquées.
Le geste de l'habitant traduit la complicité entre l'homme et le buffle.Île des Célèbes, Indonésie, 1997
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La tête du buffle, parée
de vraies cornes, a une place privilégiée à l'entrée
des maisons.Île des Célèbes, Indonésie, 1997
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Les ouvertures sont nombreuses, étroites mais elles peuvent laisser passer deux têtes d'enfants dans le décor.
Île des Célèbes, Indonésie, 1997