Retour de la pêche
Cette marche sur les rochers usés par l’océan pour arriver sur la plage de sable fin me ressource.
Ici, pas de manières et pas d’artifices au retour des pêcheurs à même la plage : on tranche les têtes, on enlève les entrailles, on rince dans des bassines, on vend, on achète.
Les pélicans restés sur l'eau n'en perdent pas une, les oiseaux et les chiens se disputent ce qui tombe sur le sable et sur les pieds nus parmi les odeurs de marée, les mouches qui bruissent et les palabres des villageois qui marchandent.
Et, au-dessus de ce théâtre de la mer, les frégates font des piqués sur les poissons que s'amusent à leur lancer les pêcheurs.
Les hommes et les bêtes de Puerto Lopez ont rendez-vous là,
tous les matins.
Puerto Lopez, Équateur,
23 juillet 1995
Sur toutes les côtes du monde, les retours de pêche sont accompagnés par des oiseaux. Ici, les frégates escortent les barques ; elles restent en vol car leur plumage perméable leur interdit de se poser sur l'eau où elles seraient piégées.
Pedernales,
Équateur, 1995
Elles ne peuvent pas
non plus se poser sur la
plage car leur envergure
-qui dépasse parfois deux mètres- les empêche
de prendre leur
envol à partir d'une
surface plane.
Pedernales, Équateur, 1995
Complicité entre les pêcheurs et les frégates : lancer de poissons qu'elles attrapent en plein vol selon leur façon de se nourrir uniquement
en vol.
Pedernales, Équateur, 1995
Les filets peuvent être vides ou presque parce que l'océan n'est pas toujours généreux.
Pedernales, Équateur, 1995
Tous les matins sur la plage, c'est le retour des pêcheurs et du marché
aux poissons.
Puerto Lopez, Équateur, 1995
Le commerce est circonscrit à la plage ; chaque pêcheur y a son étal et ses habitudes.
Puerto Lopez, Équateur, 1995
Les poissons sont écaillés sur place.
Puerto Lopez, Équateur, 1995
Ils sont vidés et les entrailles jetées sur le sable font le régal des chiens...
Puerto Lopez, Équateur, 1995
... et des vautours noirs qui attendent leur tour.
Puerto Lopez, Équateur, 1995
L'étal ambulant
des poissonniers.
Puerto Lopez, Équateur, 1995
Contraste inattendu entre la couleur des filets et le ciel souvent blafard sur cette côte du Pacifique.
Puerto Lopez, Équateur, 1995
-
Sur toutes les côtes du monde, les retours de pêche sont accompagnés par des oiseaux. Ici, les frégates escortent les barques ; elles restent en vol car leur plumage perméable leur interdit de se poser sur l'eau où elles seraient piégées.
Pedernales,
Équateur, 1995 -
Elles ne peuvent pas
non plus se poser sur la
plage car leur envergure
-qui dépasse parfois deux mètres- les empêche
de prendre leur
envol à partir d'une
surface plane.Pedernales, Équateur, 1995
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Complicité entre les pêcheurs et les frégates : lancer de poissons qu'elles attrapent en plein vol selon leur façon de se nourrir uniquement
en vol.Pedernales, Équateur, 1995
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Les filets peuvent être vides ou presque parce que l'océan n'est pas toujours généreux.
Pedernales, Équateur, 1995
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Tous les matins sur la plage, c'est le retour des pêcheurs et du marché
aux poissons.Puerto Lopez, Équateur, 1995
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Le commerce est circonscrit à la plage ; chaque pêcheur y a son étal et ses habitudes.
Puerto Lopez, Équateur, 1995
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Les poissons sont écaillés sur place.
Puerto Lopez, Équateur, 1995
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Ils sont vidés et les entrailles jetées sur le sable font le régal des chiens...
Puerto Lopez, Équateur, 1995
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... et des vautours noirs qui attendent leur tour.
Puerto Lopez, Équateur, 1995
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L'étal ambulant
des poissonniers.Puerto Lopez, Équateur, 1995
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Contraste inattendu entre la couleur des filets et le ciel souvent blafard sur cette côte du Pacifique.
Puerto Lopez, Équateur, 1995