Welwitschias
Le patron du Lodge m’explique les armoiries de la Namibie qu’on ne peut pas rater quand on entre dans son établissement.
Il pourrait parler des heures des oryx et des mœurs des rapaces de son pays qui y sont représentés et, me signalant un détail que j'interprétais comme un graphisme décoratif de l'ensemble du blason, il me parle
des welwitschias.
D'après ce qu'il me raconte, je reconnais des plantes que j'ai photographiées en traversant le désert parce que je leur trouvais un port étrange, sans soupçonner leur histoire, leur rareté et leur importance pour l’identité
du pays.
Je suis moi-même surprise que mon attention ait été attirée par une plante aussi particulière, un vestige de la forêt tropicale préhistorique dont certains spécimens peuvent être vieux
de 2000 ans.
Swakopmund, Namibie,
juillet 2001
La Welwitschia mirabilis n'est pas une plante du désert:
- elle ne stocke pas d'eau dans ses cellules,
- elle ne réduit pas l'évaporation de sa sève en portant des épines ou des feuilles caduques,
- elle n'attend pas la saison des pluies pour croître.
Grâce à une racine
pouvant atteindre
dix mètres de profondeur et à ses deux uniques feuilles épaisses dont les lacérations s'entremêlent et qui récupèrent la rosée de la nuit, c'est une plante formidablement adaptée au désert.
Darwin l'appelait l'ornitorynque du monde végétal.
Namibie, 2001
Fleurs en forme de cônes d'une Welwitschia femelle.
Les feuilles, de deux à quatre mètres de long, très robustes près du tronc, s'entrecroisent du fait de leur taille -au point de dissimuler le pied de la plante- et se lacèrent sous l'effet du vent.
Namibie, 2001
Fleurs mâles de la Welwitschia.
La période de fertilisation peut s'étaler sur trois mois et la reproduction peut avoir lieu avant que la plante ne soit adulte.
Les Welwitschias ont une longévité exceptionnelle; il n'est pas rare d'être en présence de
spécimens
vieux de 1000 ou 2000 ans.
Namibie, 2001
Attirés par le nectar des fleurs, les insectes participent à la fécondation en transportant le pollen des fleurs mâles aux fleurs femelles.
Namibie, 2001
Les botanistes ont déterminé que, bien qu'elle vive dans un désert vieux de 60 millions d'années, la Welwitschia appartient à une espèce vieille de 135 à 205 millions d'années.
Elle se forme à partir d'un tronc très court à l'écorce rustique d'où partent deux feuilles opposées qui croissent lentement de quelques millimètres par an à partir de leur base.
Certaines plantes peuvent atteindre quatre mètres de diamètre.
La Welwitschia est en fait un arbre, le dernier d'une espèce relique de la forêt tropicale préhistorique.
Namibie, 2001
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La Welwitschia mirabilis n'est pas une plante du désert:
- elle ne stocke pas d'eau dans ses cellules,
- elle ne réduit pas l'évaporation de sa sève en portant des épines ou des feuilles caduques,
- elle n'attend pas la saison des pluies pour croître.
Grâce à une racine
pouvant atteindre
dix mètres de profondeur et à ses deux uniques feuilles épaisses dont les lacérations s'entremêlent et qui récupèrent la rosée de la nuit, c'est une plante formidablement adaptée au désert.
Darwin l'appelait l'ornitorynque du monde végétal.Namibie, 2001
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Fleurs en forme de cônes d'une Welwitschia femelle.
Les feuilles, de deux à quatre mètres de long, très robustes près du tronc, s'entrecroisent du fait de leur taille -au point de dissimuler le pied de la plante- et se lacèrent sous l'effet du vent.Namibie, 2001
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Fleurs mâles de la Welwitschia.
La période de fertilisation peut s'étaler sur trois mois et la reproduction peut avoir lieu avant que la plante ne soit adulte.
Les Welwitschias ont une longévité exceptionnelle; il n'est pas rare d'être en présence de
spécimens
vieux de 1000 ou 2000 ans.Namibie, 2001
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Attirés par le nectar des fleurs, les insectes participent à la fécondation en transportant le pollen des fleurs mâles aux fleurs femelles.
Namibie, 2001
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Les botanistes ont déterminé que, bien qu'elle vive dans un désert vieux de 60 millions d'années, la Welwitschia appartient à une espèce vieille de 135 à 205 millions d'années.
Elle se forme à partir d'un tronc très court à l'écorce rustique d'où partent deux feuilles opposées qui croissent lentement de quelques millimètres par an à partir de leur base.
Certaines plantes peuvent atteindre quatre mètres de diamètre.
La Welwitschia est en fait un arbre, le dernier d'une espèce relique de la forêt tropicale préhistorique.Namibie, 2001