Accueil Geneviève Laffitte, un regard parmis d’autres

Peuple Dani

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Au marché de Wamena, Papous nus et Papous vêtus se côtoient ; on s’affaire autour des tomates, des tubercules, du bois et des opossums dont la poche ventrale contient encore les petits.(...)

(...) Face à la vallée, les porteurs lancent des chants vers les villageois qui nous ont accueillis hier soir.
  En écho, les mêmes chants montent vers nous et pendant l'ascension, tant que des plateformes permettront ces allers-retours, les Papous s’arrêteront, chanteront et taperont des pieds, sans que je comprenne ce qui se chante.
  Il me sera difficile d'oublier l'émotion que j'ai eue chaque fois que se sont entrecoisés ces chants remplis de brume et de mystère.(...)

(…) Il me dit qu’il y a des montagnes où l'on ne doit
pas aller.
  À mots couverts, il m’explique que c’est le refuge des membres du mouvement de l’opposition papoue au gouvernement indonésien, à la frontière avec la Papouasie Nouvelle Guinée qu’ils franchissent dès qu’ils se savent
en danger.

Irian Jaya,
août 1997

 

Sur le chemin du jardin.
Et sur la tête, le filet à tout transporter.

Irian Jaya, août 1997

 

Couronne de plumes de toutes les couleurs et grappes de feuilles et de fruits secs dans les cheveux.

Irian Jaya, août 1997

 

La religion a recouvert les corps, mais les attributs traditionnels demeurent.
Confection d'un filet.

Irian Jaya, août 1997

 

Les animaux chassés sont précieux pour leur fourrure pour les parures de tête.
Le collier de perles en plastique est un atout pour la décoration corporelle.

Irian Jaya, août 1997

 

Coiffure en peau de lapin et colliers de perles et de graines.
Charbon de bois et pigments naturels servent pour le maquillage du visage.

Irian Jaya, août 1997

 

Comme bien des matériaux naturels, la boue sert à parer les corps pour des fêtes, des danses ou certains rituels.

Irian Jaya, août 1997

 

À la mort d'un parent proche, une femme de la famille se voit amputée d'une phalange.
L'amputation se fait avec un couteau en pierre.

Irian Jaya, août 1997

 

Plumes et fourrure animale pour la coiffure, dents de cochon sauvage pour le nez, cravate de coquillages et brassards de poils.

Irian Jaya, août 1997

 

Coiffure en peau de lapin et collier de graines.
Sur le visage: noir de fumée et pigments jaunes extraits de la terre.

Irian Jaya, août 1997

 

Couronne de plumes très fines et serre-tête en bambou.

Irian Jaya, août 1997

 

Savoir décorer son corps avec un rien...

Irian Jaya, août 1997

 

Cette coiffure est complexe: la fourrure d'un animal ramassée en boule, plantée de plumes et fixée à un bonnet en laine.
Le visage maquillé et décoré au noir de fumée, rehaussé d'une brindille qui traverse la cloison nasale.
Sous les rangées de colliers de perles, la femme porte un soutien-gorge pour cacher sa nudité, au nom de la religion à laquelle elle s'est convertie.

Irian Jaya, août 1997

 

La clé du cadenas de la hutte, en pendentif qui se détache sur la peau ridée, semble un paradoxe avec la nudité de l'homme.
Une enveloppe de ballon sert de chapeau à cet heureux propriétaire et au premier plan, l'extrémité de son étui pénien est garni d'un toupet de fourrure.

Irian Jaya, août 1997

 

Quelques perles ou simples cordelettes tressées pour tout collier, mais incontournable filet sur la tête.

Irian Jaya, août 1997

 

Habitant de la vallée.

Irian Jaya, août 1997

 

La couleur claire des cheveux n'est pas fréquente mais se retrouve chez d'autres peuples d'Océanie.
Il semblerait que des causes génétiques soient à l'origine de cette particularité.

Irian Jaya, août 1997

 

Les plumes de cette coiffe sont fixées sur une large écorce qui enserre, comme un casque, la tête de l'homme.

Irian Jaya, août 1997

 

Un moment mère-enfant, comme partout ailleurs sur la planète.

Irian Jaya, août 1997

 

C'est un chef de village.
Lui et les hommes ont défriché et brûlé des espaces pour en faire des jardins.
En signe de travail fini, ils reviennnent noircis au charbon de bois.
La coiffe est composée d'une écorce et d'une fourrure d'animal.
Une écorce souple, cousue de petits cauris blancs sert de cravate. C'est une parure de grande valeur car les cauris étaient utilisés comme monnaie.

Irian Jaya, août 1997

 

Retour du jardin.
Le corps est couvert et parmi les rangées de colliers, une image pieuse en pendentif.

Irian Jaya, août 1997

 

L'herminette en pierre polie est un outil de la préhistoire.
La pierre est attachée avec des fibres végétales sur un morceau de bois en forme de "T".
Ce sont les hommes qui utilisent cet outil pour défricher.

Irian Jaya, août 1997

 

Comme les adultes, les enfants ont du talent pour décorer leur corps.

"Je n’ai pas vu un livre, pas un bout de papier. Aucune écriture ; nulle part, ni sur un bout de bois, ni sur une pierre. Les seules traces apparues je les ai vues sur les visages et sur les corps. Transmission
d’une
écriture ?" (Carnet 2, 16 août 1997)

Irian Jaya, août 1997

 

Recouvrir son corps de boue peut être une marque de deuil, jusqu'à ce qu'elle sèche et qu'elle tombe.

Irian Jaya, août 1997