Accueil Geneviève Laffitte, un regard parmis d’autres

Miaos à cornes

Affichage simple Planche contact Diaporama en plein écran

Rien n’est sûr, mais après bien des palabres et un pourboire, le chauffeur accepte de me conduire chez les Miaos à cornes où la venue d’étrangers n’est pas
très fréquente.

Avant même d’avoir rencontré le chef du village, les femmes qui s’approchent, parées de cornes fixées sur leur nuque,
m’indiquent que je suis bien arrivée
à destination.

Je ne connais pas grand chose aux rites et aux coutumes des Miaos à cornes, si ce n’est qu’ils sont animistes et qu’ils vénèrent les animaux, mais ces parures de têtes me rappellent étrangement les paires de cornes empilées sur les façades des Torajas aux Célèbes.

Image à rapprocher du mythe du taureau des civilisations grecque, crétoise, hispanique et, d'après certaines fresques, indienne?

Suoga, Chine du sud-ouest,
16 juillet 1999

 

Jeune fille de la minorité des Miaos à cornes.

Suoga, Chine du sud-ouest, 1999

 

Le vêtement imprimé
est confectionné dans
le village, selon le procédé
du batik.

Suoga, Chine du sud-ouest, 1999

 

Toutes les femmes
ne portent pas nécessairement les cornes tous les jours, mais l'identité des Miaos à cornes passe aussi par le costume et les accessoires.

Suoga, Chine du sud-ouest, 1999

 

Même très âgées,
les femmes conservent
la tradition du port
des cornes...

Suoga, Chine du sud-ouest, 1999

 

... tradition perpétuée
par la jeunesse
de la communauté.

Suoga, Chine du sud-ouest, 1999

 

Comme les ustensiles
du quotidien, les cornes
sont usées et noircies
par le temps.

Suoga, Chine du sud-ouest, 1999

 

Les cornes peuvent mesurer entre 1.50 m
et 2 m de long.

Suoga, Chine du sud-ouest, 1999

 

Les petites filles portent l'identité de leur groupe ethnique : le costume et parfois la coiffure traditionnelle.

Suoga, Chine du sud-ouest, 1999

 

Les cornes sont fixées dans un chignon de la chevelure et maintenues par un croisement de bandes de laine blanche et un peigne.

Suoga, Chine du sud-ouest, 1999

 

Les cornes sont constituées d'une seule pièce de bois.

Suoga, Chine du sud-ouest, 1999

 

Préparation de la laine avant de la teindre en noir pour confectionner
la parure de tête traditionnelle.

Suoga, Chine du sud-ouest, 1999

 

Confection d'une parure de tête traditionnelle.

Première étape :
fixer les cornes et remonter sa chevelure.

Suoga, Chine du sud-ouest, 1999

 

Confection d'une parure de tête traditionnelle.

Deuxième étape : accrocher le volume du postiche sur les cornes.

Suoga, Chine du sud-ouest, 1999

 

Confection d'une parure de tête traditionnelle.

Troisième étape :
entourer les cornes d'une masse considérable faite de laine noire, de crin de cheval et de cheveux.

Suoga, Chine du sud-ouest, 1999

 

Confection d'une parure de tête traditionnelle.

À deux, le travail est plus facile ; certaines femmes confectionnent elles-mêmes leur coiffe.

Suoga, Chine du sud-ouest, 1999

 

Confection d'une parure de tête traditionnelle.

Le postiche peut peser entre trois et six kilos.

Suoga, Chine du sud-ouest, 1999

 

Parure de tête traditionnelle.

Fixés à l'extrémité des cornes, des chevrons de laine blanche maintiennent l'ensemble de la parure.

Suoga, Chine du sud-ouest, 1999

 

Les cheveux sont entièrement cachés.
Cette parure de tête traditionnelle se porte pour les cérémonies et les fêtes du village.
Certaines femmes l'arborent pour le plaisir.

Suoga, Chine du sud-ouest, 1999