Accueil Geneviève Laffitte, un regard parmis d’autres

Un téléphérique urbain

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Les flots quotidiens des travailleurs de l’Alto pour se rendre au centre-ville, entassés dans des bus poussifs et dangereux dans les descentes,
ces images-là ne sont plus.
À La Paz, depuis 2012, un monde en a remplacé un autre.

En dépit de la géographie de cette ville, étirée entre 4000 et 3000m d’altitude, La Paz devait entrer dans l’ère de la modernité.
Entre autres études réalisées, le gouvernement opta pour la construction d’un téléphérique urbain qu'il confia à une entreprise autrichienne et qui forme aujourd’hui des techniciens boliviens pour la suite des travaux et la maintenance de l’ouvrage.

Depuis 2014 aux heures de pointe, en empruntant les dix kilomètres des trois lignes existantes à ce jour (six autres sont prévues), des centaines de passagers atteignent le centre-ville en dix minutes, pour l’équivalent de quarante centimes d'euro.

... Et si des transports en commun traditionnels entretiennent encore une certaine idée d’un pays hors du temps, ceux qui valident à présent leur navigo, le portable à l’oreille et l'ordinateur sur les genoux, ils ont ouvert le pays à une nouvelle ère, en reliant l’Alto au sud de la ville, en passant par-dessus les toits.

La Paz, Bolivie,
juin 2016

 

À l'assaut du centre ville et des quartiers hauts avec l'Illimani au loin.

La Paz, Bolivie, 2016

 

40% des habitants ont opté pour ce mode de transport en commun hors normes, non polluant, confortable et silencieux.

La Paz, Bolivie, 2016

 

Comme un pied de nez
au réseau routier
de la ville au-dessous.

La Paz, Bolivie, 2016

 

Pour monter ou descendre de l'Alto, les abrupts sont parfois si raides que, par endroits, les pylônes sont plantés obliquement afin d'éloigner les cabines de la falaise ou des habitations.

La Paz, Bolivie, 2016

 

Certains pylônes ont dû être installés au ras des habitations, des rues,
ou parfois dans des espaces privés.

La Paz, Bolivie, 2016

 

Une ligne passe au-dessus d'un quartier chic d'une hauteur de La Paz, malgré l'opposition de ses habitants qui ont vu s'effondrer la valeur de leurs propriétés.

La Paz, Bolivie, 2016

 

Mon téléphérique
relie nos vies.

Le symbole illustre
un monolithe stylisé
du site de Tihuanacu,
lieu des célébrations importantes de la vie
de la population.

La Paz, Bolivie, 2016

 

Prendre le téléphérique en restant dans la chaleur de l'agayo traditionnel et le dos d'une mère.

La Paz, Bolivie, 2016

 

Station Aynacha Obrajes: billetterie et entrée.

La Paz, Bolivie, 2016

 

Prix du ticket:
Bs 3.

La Paz, Bolivie, 2016

 

Station Aynacha Obrajes : tourniquets pour accès aux plateformes
des cabines.

La Paz, Bolivie, 2016

 

Station Aynacha Obrajes: carrousel des cabines ; six à huit passagers peuvent prendre place, assis face à face.

La Paz, Bolivie, 2016

 

Malgré le béton,
La Paz n'est pas défigurée par ce va-et-vient des cabines qui tutoient le vide au-dessus des têtes ou au ras des maisons.

La Paz, Bolivie, 2016

 

Des techniciens autrichiens sont
encore sur place pour la maintenance du matériel, mais des Boliviens sont formés pour prendre
la relève.

La Paz, Bolivie, 2016

 

En peu de temps,
La Paz est devenue une ville moderne où les gares des téléphériques semblent avoir été toujours là, au milieu
des quartiers d'affaires
ou des habitations.

La Paz, Bolivie, 2016

 

La station Irpawi dans la partie basse de la ville.

La Paz, Bolivie, 2016

 

Des peintures murales accompagnent cette transformation de la ville où dominaient, il n'y a pas si longtemps, la brique
et l'adobe...

La Paz, Bolivie, 2016

 

... (R)Évolution architecturale de la ville.

La Paz, Bolivie, 2016

 

Un réseau de transports ininterrompus entre téléphérique et bus,
entre bus et téléphérique.

La Paz, Bolivie, 2016

 

Les neurones connectés au digital, les jeunes n'ont aucune difficulté devant des écrans.
Comme partout ailleurs.

La Paz, Bolivie, 2016

 

Les lignes de mon téléphérique, l'ambition
du projet : les tracés
en pointillés sont
les futures lignes.

La Paz, Bolivie, 2016

 

Ici, pas de numéros, pas de lettres ; une même couleur des stations et des cabines définit une ligne.

La Paz, Bolivie, 2016

 

Station Supu Kachi : arrivée des cabines, ouverture et fermeture automatiques des portes.

La Paz, Bolivie, 2016

 

Station Supu Kachi
sur la ligne jaune.

La Paz, Bolivie, 2016

 

Le pari qu'une technologie de pointe fait basculer dans le XXIème siècle un pays du tiers monde ne ruine en rien la persistance de son identité séculaire.

La Paz, Bolivie, 2016